Saphonian Inventor and Co-founder of Saphon Energy
Vous dites “We believe that innovation is the most
powerful engine for a sustainable change”, mais quel est vraiment, aujourd’hui,
le chemin à suivre pour un vrai développement durable?
«Durant les trois
dernières décennies, plusieurs dizaines de milliards de dollars ont été
investis en R&D dans les énergies renouvelables.
Malgré l’investissement
considérable qui a été consenti, aucune véritable révolution technologique n’a
eu lieu dans le secteur. Je pense que cela se traduit à deux niveaux distincts :
- La lenteur non justifiée du secteur des
énergies renouvelables compte tenu des investissements en R&D, les
techniques de conversion utilisées sont à faible contenu technologique, il
n’y a pas eu de véritable saut technologique depuis 30 ans, le secteur des
IT a absorbé la majorité du potentiel intellectuel humain ces 30 dernières
années.
- Certaines techniques de conversion utilisées dans
les énergies renouvelables ne sont pas conformes au développement durable
(particulièrement dans le solaire et l’éolien), sans qu’il y ai eu pour
autant de réactivité de la part des experts et des chercheurs en vue de
trouver une alternative radicale à ce problème.
Le véritable
enjeu, pour un développement durable, est donc qu’il y ai une révolution
technologique, respectueuse de notre environnement, dont les préceptes soient conformes
au Bio-mimétisme et au Bio-design.
C’est là, que la Saphonienne intervient».
Le nom « Saphonian » a des origines
divines: il est inspiré du nom de Baal Saphon, Dieu du vent de Carthage; est-ce
important, selon vous, de connaître l’histoire,
l’économie, la culture et les sciences du passé pour réaliser des projets
vraiment innovateurs pour un futur meilleur?
«Il est primordial,
dans la vie en générale, de savoir qui nous sommes, d’où on vient et quel est
notre héritage culturel, pour pouvoir
tracer la route de notre avenir et celui des générations futures.
Certes, il est
vrai que la ‘Saphonienne’ a été
baptisée en hommage à notre héritage Carthaginois, qui reste une source de
fierté pour tous les Tunisiens.
Force est de constater que les plus grandes inventions que
l’Homme ai conçu, furent la plupart du temps, dues à une inspiration de
systèmes fort anciens qui pouvaient être considérés comme obsolètes à une
certaine période, mais qui, remis au goût du jour avec des technologies modernes
dont l’Homme dispose aujourd’hui, devinrent des innovations majeures».
Votre projet, s’inspire de la voile des voiliers,
c’est très intéressant, quel est son origine?
Comment vous est venue la bonne
inspiration?
«Comme cité
précédemment le voilier est une inspiration de notre héritage Carthaginois (une
civilisation qui a dominé la Méditerranée grâce à sa flotte maritime 8 siècle
avant J.C), qui bien qu’il s’agisse d’une technique ancestrale, demeure le seul
système capable de capturer et de convertir la majorité de l'énergie cinétique
du vent en énergie mécanique pour les besoins du transport maritime et reste
jusqu’à l’apparition de la Saphonienne
une des machines à vent les plus performantes. Nous avons donc cherché à
utiliser une nouvelle approche inspirée de la voile afin de produire de l'énergie.
Pour cela, nous
avons opté pour une approche Darwinienne qui rejette tout ce qui est
délétère dans les systèmes classiques, de façon à sortir des sentiers battus (thinking out of the box) et casser les
règles limitant ces dits systèmes.
Cela nous a permis d’éviter toutes les
problématiques issues des techniques éoliennes classiques».
Vous avez changé le point du vue traditionnel que
nous avions sur la production d’énergie éolienne par un système simple,
efficace et économique.
Pouvez-vous nous
expliquer quel est le fonctionnement de la Saphonienne?
«En lieu et place
de pales en rotation, le vent est capturé par un corps incurvé qui effectue un
mouvement tridimensionnel de va-et-vient en forme de nœud.
Ce
mouvement permet de convertir la majorité de l’énergie cinétique du vent en
énergie mécanique via des pistons.
Ces pistons, connectés à un système hydraulique, transforment l’énergie
mécanique générée en pression hydraulique, puis en électricité».
Vous parlez de
ZeroBlade Technology, soit une technologie Zéro-Pale, comment est-ce
possible?
«Aujourd’hui,
dans l’imaginaire populaire, on ne pense à un système de conversion de
l’énergie éolienne qu’avec deux
paramètres interdépendants et intrinsèques aux fonctionnements de ces systèmes
éoliens, que sont la pale et son mouvement de rotation.
Ces deux paramètres
constituent le fondement même de l’éolienne classique.
Pourtant, ce qui peux
sembler choquant pour certains, c’est que ces deux paramètres constituent le
principal frein contraignant le rendement et le potentiel d’intégration de
l’éolienne dans la nature.
On constate donc, clairement ici, que l’imaginaire
populaire n’était en fait qu’une contrainte pour l’invention et l’innovation.
C’est pour ces
raisons, que la Saphonienne a opté
pour une technologie ‘Zéro-Pale’,
dépourvu de mouvement de rotation fondée par une approche Darwinienne qui, deux années en arrière semblait être un pari fou».
Vous dites que la Saphonienne est capable de franchir le limite de Betz, ce qui signifie que vous avez fait évoluer une théorie scientifique,
grâce à l’innovation, alors on peut en
déduire que tout changement est possible, ou mieux, souhaitable, mais comment
est-ce possible?
«Pour nous, ce
n’est pas une question d’aptitude à franchir ou ne pas franchir la limite de
Betz. La Saphonienne a dépassé durant
les différents tests la dite limite de Betz, qui n’est en réalité, applicable
qu’aux turbines éoliennes classiques (aérogénérateurs) et je me permets
d’insister sur ce point.
La Saphonienne, sa théorie, sa
cinématique, son comportement aérodynamique et son rendement, ne sont pas
soumis à la limite de Betz.
Personnellement, en tant qu’ingénieur, je fus
particulièrement déçu par la réaction et le scepticisme d’une partie de la
communauté scientifique et de certains experts éoliens ‘dits de renommée’ qui n’ont pas réellement
cherché à comprendre les fondements de la Saphonienne,
mais qui se contentaient uniquement de dénigrer le fait de dépasser la limite
de Betz.
Cela était une évidence pour eux, alors qu’en fait, pour moi, cela n’était que l’évidence de leur ignorance».
Dans votre site internet, vous parlez des
problèmes que les systèmes éoliens traditionnels comportent pour l’habitat, le monde, l’avifaune ;
tout ça est très intéressant parce qu’on en parle pas beaucoup, ou très peu,
alors qu’au contraire, ils sont très important.
Pouvez-vous nous en dire plus,
quels sont les différences avec la Saphonienne?
«Le Bio-mimétisme est un
processus humain, résultant de l’observation de la nature, qui inspire à
l’homme des solutions high-tech.
C’est dans cette optique que la Saphonienne peut être considérée comme
un système conforme aux principes du bio-mimétisme, en ce qu’elle s’inspire de
la nature pour satisfaire la nature.
Ainsi, la Saphonienne, grâce à son design Zéro-Pale,
sa conception et son mouvement tridimensionnel nodal (inspiré du mouvement des
ailes des oiseaux), réconcilie les besoins de performances techniques élevées
et de haut potentiel d’intégration dans la nature.
On peut citer comme performance technique:
-
Une efficacité élevée
-
Des coûts de fabrication maîtrisés
-
La possibilité de stockage de l’énergie
-
Une centralisation
-
L’absence d’effet gyroscopique
-
Le freinage hydro-aérodynamique
Concernant le
respect des règles HSE (Health,
Safety and Environment) et du potentiel d’intégration dans la nature, la Saphonienne bénéficie de:
- Un impact limité sur l'avifaune (respectueux des oiseaux)
- Faible impact
sonore et vibratoire
- Une meilleure intégration au paysage
- Une meilleure intégration au paysage
- Un impact négligeable
sur les ondes et radars
- Faible risque
d'accident».
Vous disposez d’une équipe bien préparée, formée
d’experts compétents, professionnels, avec des profils différents; en quoi cela
fait il la différence pour le succès d’un projet?
«Il est important, lorsque vous démarrer un nouveau projet, particulièrement
un projet d’innovation, d’être bien entouré.
Nous avons la
chance d’être une équipe composée de jeunes, compétents, professionnels et
complémentaires qui partagent tous le même rêve, qui est de voir ce projet
couronné de succès et offrir aux générations futures un avenir meilleur en
générant une énergie propre, accessible et fiable.
D’ailleurs, nous
avons baptisé les membres de l’équipe Saphon Energy
les ‘Saphoniates’».
Je tiens à vous dire, mais vous devez probablement
déjà le savoir, qu’en Italie il est très difficile de développer des projets
innovateurs qui peuvent changer une vue traditionnelle des choses.
Nous avons,
en Italie, beaucoup de problèmes pour faire passer des idées, ce qui constitue
est un grand handicap aux niveaux culturel, économique et scientifique.
Vous venez d’un pays méditerranéen comme nous,
est-ce pareil chez vous, ou la situation est elle meilleure?
«Malheureusement,
il en est de même, voir pire en Tunisie.
Il est très
difficile d’innover, particulièrement si vous faite de la recherche et
developpement (R&D), parce qu’il n’existe aucun écosystème propice à
l’innovation en Tunisie, en abscence total d’infrastructure de recherche
scientifique.
A mon humble
avis, le problème persiste en Tunisie et ce, à cause du poids socio-culturel et
de notre système éducatif qui ne donne aucune importance à l’innovation et à
l’esprit d’initiative (chez vous, vous faites tout pour transformer un echec en
une réussite, tandis que chez nous, on fait tout pour faire d’une réussite un
echec)».
Enfin et pour conclure, quel est le future
proche pour Saphon Energy?
«Nous
sommes actuellement en phase finale de développement (phase préindustrielle).
Afin d’entamer la phase fabrication et commercialisation de notre innovation,
nous sommes actuellement en train d’examiner différentes possibilités de
partenariat et d’ailleurs, nous sommes ravis que parmi les différentes offres
qui nous ont été proposées de part le monde, l’Italie en fasse partie par
l’intermédiaire de groupes Italiens sérieux et considérables».
B. Saccagno
Intervista a Anis Aouini
Inventore di Saphonian e Co – Fondatore di Saphon Energy
Traduzione in italiano
Dite “Noi crediamo
che l’innovazione sia il più grande motore per un cambiamento sostenibile”, ma
qual è veramente il cammino da seguire per un reale sviluppo sostenibile?
«Nel corso degli
ultimi 3 decenni più di una dozzina di miliardi di dollari sono stati
investiti in R&D (Ricerca e Sviluppo) per le energie rinnovabili.
Malgrado
l’investimento considerevole in questo settore non c’è stata nessuna vera
rivoluzione tecnologica.
Io penso che
questo si traduca in due distinti livelli:
· La
lentezza non giustificata del settore delle energie rinnovabili, tenuto conto degli investimenti in R&D e che le
tecniche di conversione utilizzate sono a basso contenuto tecnologico, possiamo
dire che non c’è stato un vero salto tecnologico da 30 anni, il settore
dell’IT ha assorbito la maggioranza del potenziale intellettuale umano in
questi ultimi 30 anni.
· Alcune
tecniche di conversione utilizzate nelle energie rinnovabili non sono capaci di
garantire una crescita che duri nel tempo (specialmente per il solare e
l’eolico), oltre a ciò non c’è stata una reazione positiva, da parte degli
esperti e dei ricercatori, verso una
ricerca di nuove alternative radicali per risolvere questo problema.
La vera posta in
gioco, per uno sviluppo in crescita, è, quindi, attivare una rivoluzione
tecnologica rispettosa del nostro ambiente, dove i principi siano conformi al Bio Mimetismo o al Bio Design. È qui che interviene Saphonienne.
Il nome Saphonian
ha origini divine : è il nome del dio punico del vento, Baal Saphon, quanto è importante
conoscere la storia, l’economia, la cultura e le scienze del passato per
realizzare dei progetti veramente innovativi per un futuro migliore ?
«È una necessità
primaria, nella vita in generale, conoscere chi siamo, da dove veniamo e il
nostro patrimonio culturale, per poter tracciare la strada del nostro avvenire
e quello delle generazioni future.
È vero che la Saphonienne è stata così battezzata in
onore delle nostre origini cartaginesi, che rimangono una fonte di fierezza per
tutti i tunisini.
La forza è altresì
constatare che le più grandi invenzioni umane sono nate, nel passato, da
un’ispirazione tratta dai grandi sistemi antichi, che possono anche essere considerati obsoleti in
un dato periodo ma che adattati al contemporaneo, grazie all’utilizzo delle
tecnologie moderne che l’Uomo ha a disposizione oggi, possono migliorare
diventando delle vere innovazioni».
Il vostro progetto, ispirato
alle vele delle imbarcazioni, è molto interessante, qual è la sua origine?
Come siete arrivati alla giusta
ispirazione?
«Come abbiamo
detto sopra ci siamo ispirati alla tipica barca a vela propria del nostro
patrimonio ‘Cartaginese’ (una civiltà che ha dominato il Mediterraneo grazie
alla sua flotta marittima, otto secoli prima di Cristo), che, sebbene si
trattasse di una tecnica ancestrale, rimane il solo sistema capace di catturare
e convertire la maggior parte dell’energia cinetica del vento in energia
meccanica, proprio perché doveva muovere la barca in mezzo al mare, e resta,
fino all’apparizione della Saphonienne,
una delle macchine per il vento più performanti. Noi abbiamo, dunque, cercato
di utilizzare un nuovo approccio ispirato alla vela allo scopo di produrre
energia.
Per questo
abbiamo optato per un approccio ‘darwiniano’
che rifiuta tutto quello che è deleterio nel sistema classico, in modo da
uscire dai sentieri battuti e noti ‘pensare fuori dalla scatola’ e rompere le
regole limitanti dei sistemi tradizionali.
Questo ci ha permesso di evitare
tutte le problematiche presenti nelle tecniche classiche per la produzione di
energia eolica».
Voi avete cambiato il
punto di vista tradizionale in merito alla produzione di energia eolica, grazie
ad un sistema semplice ma efficace ed economico, volete raccontarci qual è il
funzionamento della Saphonienne?
«Sul posto, a
terra, fissiamo le pale in rotazione, il vento è catturato da un corpo
incurvato che effettua un movimento tridimensionale di ‘va e vieni’, formando
una sorta di traiettoria a nodo.
Questo movimento
permette di convertire la maggior parte dell’energia cinetica del vento in
energia meccanica attraverso dei pistoni.
Questi pistoni, connessi ad un
sistema idraulico, trasformano l’energia meccanica generata in pressione
idraulica e, poi, in elettricità».
ZeroBlade Tecnology, impatto
zero, com’è possibile?
«Oggi, nell’immaginario
collettivo, si pensa che un sistema di conversione per l’energia eolica debba
avere due parametri interdipendenti ed intrinsechi per il funzionamento del
sistema eolico, ossia le pale e il suo movimento rotatorio.
Questi due
parametri costituiscono il fondamento di tutta l’eolica classica.
Pertanto, c’è
di certo chi può considerarlo scioccante, questi due parametri costituiscono il
principale freno vincolante per il rendimento e
l’integrazione dell’energia eolica con la natura.
Si constata, dunque,
chiaramente, che l’immaginario collettivo non è che una costrizione per
l’innovazione e la creatività progettuale.
È per questa
ragione che la Saphonienne ha optato
per una tecnologia ‘Zero Pale’,
sprovvista del movimento rotatorio proprio delle pale eoliche tradizionali,
perchè abbiamo scelto l’approccio ‘darwiniano’,
così sino a due anni fa tutto questo sembrava una scommessa folle».
Voi dite che la Saphonienne è capace di superare il limite della legge di Beyon Betz, questo significa che avete
cambiato una teoria scientifica solo grazie all’innovazione; allora possiamo
dire che cambiare è possibile, o meglio, è cosa buona e giusta, ma come è stato
possibile fare tutto questo?
«Per noi non è
una questione d’attitudine superare o non superare il limite di Betz.
La Saphonienne ha
superato, durante diversi test, il limite di Betz, che non è, in realtà,
applicabile a sistemi diversi rispetto alle turbine eoliche classiche,
aerogeneratori, e io mi permetto di insistere su questo punto.
La Saphonienne, la sua teoria, la sua
cinetica, il suo comportamento aerodinamico e i suoi rendimenti non sono
sottoposti al limite di Betz.
Personalmente, come ingegnere, sono particolarmente deluso
dalla reazione e dallo scetticismo incontrato da una parte della comunità
scientifica e da alcuni esperti di energia eolica, ‘riconosciuti di fama’, che
non hanno cercato davvero di comprendere i fondamenti della Saphonienne, ma si sono accontentati
unicamente di denigrare il fatto che abbia realmente superato il limite di Betz.
Per loro era solo evidente che questo fosse impossibile,
allora nei fatti, io posso solo dire che questa è l’evidenza della loro
ignoranza».
Nel vostro sito
elencate tutti i problemi causati dai tradizionali sistemi eolici all’ambiente,
all’uomo, all’avifauna, tutto questo è molto interessante perché non se parla
per nulla, o poco, ma, al contrario è molto importante.
Potete dirci in breve
di quali problemi si tratta e qual è la differenza con Saphonienne?
«Il Bio Mimetismo è un processo umano che si
origina dall’osservazione della natura, che è ispiratrice di soluzioni
tecnologiche innovative.
È in quest’ottica
che la Saphonienne può essere
considerata come un sistema conforme ai principi del Bio Mimetismo, ed alla natura s’ispira per soddisfare la natura.
Così, la Saphonienne, grazie al suo design Zéro-Pale, al suo concetto ed al
suo movimento tridimensionale nodale (ispirato al movimento delle ali degli
uccelli), concilia il bisogno di alti rendimenti a livello tecnico alla
necessità di integrarsi al meglio con la natura.
I vantaggi di
rendimento tecnico che si possono ricordare sono:
- · Un’efficacia elevata
- · Supervisione dei costi di produzione
- · La possibilità di stoccaggio dell’energia
- · Centralizzazione
- · L’assenza di effetti giroscopici
- · Assenza di freno idro aerodinamico
Per quanto
riguarda il rispetto delle regole HSE
(Salute, Sicurezza e Ambiente), e del
rispetto della natura, la Saphonienne
ha:
- · Un impatto limitato sull’avifauna
- · Un ridotto impatto sonoro e una riduzione delle vibrazioni
- · Una migliore integrazione con il paesaggio
- · Un impatto trascurbaile sulle onde magnetiche e sui radar
- · Minor rischio di generare incidenti».
Voi avete un team
preparato, formato da esperti con professionalità diverse, quanto questo fa la
differenza per il successo di un progetto?
«È importante, quando si vuole avviare un
nuovo progetto, specialmente se è un progetto innovativo, avere un team ben differenziato, con
professionalità diverse.
Noi abbiamo la
fortuna di essere un team giovane,
competente, professionale e complementare che condivide lo stesso sogno, che è
quello di vedere il nostro progetto arrivare al successo e dare alle
generazioni future un avvenire migliore, generando un’energia pulita,
accessibile e che non comporti rischi ambientali.
D’altronde noi
abbiamo battezzato i membri del team Saphon Energy, i ‘Saphoniates’».
Vi dico, ma
probabilmente già lo sapete, che in Italia è molto difficile sviluppare
progetti innovativi che possono cambiare il punto di vista tradizionale. In
Italia è complicato e problematico già solo far passare le idee, e questo si
traduce in un grande handicap a
livello culturale, economico e scientifico.
Voi provenite da un paese del
Mediterraneo come noi, da voi la situazione è la medesima?
«Sfortunatamente,
è lo stesso, se non peggio, da noi in Tunisia.
È molto difficile
innovare, particolarmente, poi, se si fa ricerca e sviluppo (R&D), perché
in Tunisia non esiste un ecosistema adatto all’innovazione, mancano totalmente
le infrastrutture per fare ricerca scientifica.
Il mio umile
parere è che il problema persiste in Tunisia a causa del peso socio
culturale e del nostro sistema
educativo, che non dà alcuna importanza all’innovazione ed allo spirito
d’iniziativa (da voi, voi fate tutto per trasformare un fallimento in un
successo, mentre, da noi si fa di tutto per fare di un successo un fallimento)».
Infine, qual è il futuro di Saphon?
«Attualmente
siamo nella fase finale dello sviluppo, fase preindustriale.
Per iniziare la
fase di fabbricazione e di commercializzazione stiamo attualmente esaminando
differenti possibilità di partnernariato, d’altronde noi siamo incantati dalle
differenti offerte che ci sono state proposte da ogni parte del mondo.
L’Italia può farne parte attraverso l’intermediazione
di aziende e gruppi seri e degni di considerazione».
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